Le DPE en 2025 : Les nouvelles normes expliquées
Table des matières
En 2025, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) continue d’évoluer pour répondre aux exigences croissantes en matière de transition énergétique et d’habitat durable. Outil clé pour évaluer la performance énergétique des logements, il s’impose comme un levier stratégique pour encourager la rénovation énergétique et lutter contre les passoires thermiques. Mais quelles sont les nouvelles normes du DPE en 2025, et quelles conséquences entraînent-elles pour les propriétaires et les locataires ?
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Les évolutions des critères du DPE en 2025
En 2025, le DPE repose sur des critères encore plus stricts et transparents. Les évolutions visent à améliorer la fiabilité des diagnostics tout en intégrant de nouveaux paramètres pour mieux refléter la réalité des consommations énergétiques.
Une méthode de calcul consolidée
Depuis 2021, le DPE est devenu opposable juridiquement, ce qui impose une grande rigueur dans son élaboration. En 2025, les diagnostiqueurs utilisent des données standardisées et des méthodes de calcul harmonisées, supprimant les approximations basées sur les factures énergétiques. Désormais, les critères suivants jouent un rôle clé :
- La consommation d’énergie primaire (chauffage, eau chaude, éclairage).
- Les émissions de gaz à effet de serre (impact climatique).
- L’isolation et les caractéristiques thermiques du bâtiment.
Ces évolutions garantissent une meilleure fiabilité des étiquettes, rendant les diagnostics plus crédibles pour les transactions immobilières.
Intégration de nouveaux paramètres
En 2025, le DPE prend également en compte :
- Les énergies renouvelables : leur impact positif sur la performance énergétique est davantage valorisé.
- La ventilation et l’étanchéité à l’air : des critères essentiels pour mesurer le confort thermique.
- Les usages annexes comme la climatisation, qui deviennent des éléments déterminants dans l’évaluation globale.
Impact des nouvelles classifications sur les propriétaires et locataires
Pour les propriétaires
Avec ces nouvelles normes, les propriétaires doivent être plus vigilants concernant la performance énergétique de leurs biens. Les logements classés F ou G (passoires énergétiques) font l’objet de restrictions de plus en plus sévères, notamment :
- Interdiction progressive de mise en location : depuis 2023, les biens classés G ne peuvent plus être proposés à la location, et en 2028, cette interdiction s’étendra aux logements classés F.
- Obligation de travaux : pour vendre ou louer, certains biens devront obligatoirement faire l’objet de rénovations énergétiques.
- Perte de valeur immobilière : un mauvais DPE peut considérablement impacter le prix de vente ou de location d’un bien.
Pour les locataires
Les locataires bénéficient de ces évolutions, car elles garantissent des logements plus performants et moins énergivores. Cependant, ces nouvelles classifications peuvent limiter l’offre locative, notamment dans les zones où les passoires énergétiques sont encore nombreuses.
Quels logements risquent de devenir des passoires énergétiques ?
Les nouvelles normes accentuent la pression sur certains types de logements qui risquent de basculer dans la catégorie des passoires énergétiques. Ces logements incluent :
Les bâtiments anciens
Les maisons et immeubles construits avant les années 1970, souvent mal isolés et équipés de systèmes de chauffage obsolètes, sont les plus concernés. Sans rénovation, ces biens restent vulnérables aux nouvelles exigences du DPE.
Les logements chauffés au fioul
Le chauffage au fioul, encore utilisé dans de nombreux foyers, est fortement pénalisé par les nouvelles classifications en raison de son impact élevé en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
Les biens en copropriété
Les copropriétés anciennes, où les travaux collectifs sont complexes à organiser, risquent également d’être classées comme passoires énergétiques, surtout si elles n’ont pas bénéficié de rénovations récentes.
L’importance de réaliser un DPE en 2025
Avec les évolutions réglementaires et les attentes croissantes des acheteurs et locataires, réaliser un DPE fiable est une étape incontournable pour tout projet immobilier. Voici quelques raisons majeures :
- Conformité légale : un DPE valide est obligatoire pour vendre ou louer un logement.
- Planification des travaux : le diagnostic permet d’identifier les rénovations prioritaires pour améliorer la performance énergétique.
- Accès aux aides financières : certains dispositifs, comme MaPrimeRénov’, nécessitent un DPE pour évaluer l’éligibilité et le montant des subventions.
Conclusion
En 2025, le DPE devient un outil encore plus central dans la gestion et la valorisation des biens immobiliers. Les nouvelles normes renforcent son rôle de levier pour accélérer la transition énergétique, tout en protégeant les intérêts des locataires et en incitant les propriétaires à entreprendre des travaux.
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