Pensez au paillage pour économiser l’eau
Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.
Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.
L’intérêt de ce procédé est multiple :
- il protège la terre lors des violents épisodes orageux,
- il garde une certaine fraîcheur au sol,
- l’enrichit
- et évite la pousse des mauvaises herbes.
Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection !
Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.
La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes !
Comment fabriquer son paillis ?
C’est le moment, au mois d’avril-mai, d’installer sur un sol déjà bien réchauffé un nouveau paillis ; il vous ôtera tout souci de désherbage, conservera une bonne humidité au pied des plantes durant l’été, et donnera à vos massifs un aspect plus soigné. Sur le long terme, en se dégradant, il apportera un amendement bénéfique à votre sol.
On peut tout simplement fabriquer du paillage avec son broyeur de végétaux. Comme cela vous recyclez tout vos déchets verts.
Avant de mettre en place le paillis, vous aurez nettoyé, désherbé, biné, et pour finir, bien arrosé la surface à recouvrir; l’épaisseur de la couche dépendra du paillis utilisé, et de la nature de la plante; pour les rosiers, les arbustes et les annuelles, utilisez un paillis que vous enfouirez en fin de saison : la paille, en couche de 10cm, la paillette de lin, en couche de 5 à 10cm, la coque de cacao, en couche de 4cm. L’écorce de pin se dégrade plus lentement, mais acidifie le sol; réservez-lui surtout un usage décoratif. Le mulch, comme l’écorce a un effet durable, mais en se dégradant apporte un amendement appréciable pour les plantes.
Pour les écorces de pin, il existe plusieurs calibres: mais plus il est fin, et plus sa durée de vie est courte….un calcul à faire.
Les paillettes de lin, sous-produit du lin mesurent moins de 2cm, ont un ph pratiquement neutre, mais n’acidifient pas le sol.
Les coques de cacao, doivent être arrosées abondamment pour former une couche perméable résistant au vent. Neutres, elles enrichissent le sol.
Le mulch, mélange de fibres et d’écorces assez grossier, à réserver aux grands arbres; mais il en existe aussi de plus fins enrichis en compost qu’apprécient les fleurs.
Les fibres de coco, produit capable d’une grande absorption d’eau, peut remplacer la tourbe, mais ne convient pas aux plantes de terre de bruyère.
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