Jouer avec les peintures à effet
Table des matières
Avec elles, variez les aspects à l’infini et jouez sur les couleurs et les matières. Il suffit bien souvent d’un tout petit rien pour réussir à personnaliser ses murs.
Les préparatifs pour la peinture
Comme un bon nombre d’effets jouent sur les reflets de lumière, il est indispensable de bien veiller à la préparation des murs. Commencez par enlever les papiers peints ou poncez la peinture existante au papier de verre. Rebouchez soigneusement tous les trous et fissures. Poncez après séchage pour éliminer tous les défauts et irrégularités de surface. Avant de réaliser l’effet, passez une couche d’impression de peinture blanche. Vous aurez ainsi un fond d’aspect uniforme, non absorbant dans le cas où les plâtres seraient neufs.
De la technique
Les peintures à effets s’appliquent généralement en deux couches. La première se passe au rouleau, prête-à-l’emploi ou à mélanger sous la forme de deux composants, sert de base décorative. C’est l’outil utilisé lors de la seconde couche qui va donner à la peinture sa structure plus ou moins épaisse et son décor particulier.
Selon le résultat souhaité, le choix peut se porter sur une taloche en passant par la brosse plate, la spatule, le couteau à peindre, le gant, le chiffon, le papier froissé, le pinceau et même la main.
La peinture à l’essuyé
Recouvrez les murs d’une couche de fond qui sert de couleur dominante. L’effet est réalisé à l’aide d’un rouleau « peau de chamois » trempé très légèrement dans la peinture. Plus la quantité des peinture imprégnant le rouleau est superficielle, plus l’effet sera réussi.
L’effet moucheté
Sur un mur préalablement peint, l’effet moucheté se fait avec un rouleau à poils demi-longs en une série de petites surfaces de 1m2 environ. Décrivez une étoile à partir du centre du carré, puis lissez de haut en bas. Laissez un peu d’espace entre deux carrés et faites la jonction en lissant le rouleau entre ces derniers.
Si certaines zones sont moins denses, revenez doucement, après 5 min. de séchage, avec votre rouleau faiblement chargé en peinture. L’effet moucheté donne un aspect différent selon qu’il est appliqué sur un fond blanc ou sur un fond de couleur. L’effet moucheté risque de réduire l’espace d’une petite pièce. Réservez-le à un seul mur ou alors n’utilisez-le que pour les boiseries : plinthes, encadrements… Peignez le reste de la pièce avec une peinture unie, dans un ton coordonné.
Les peintures structurées
Inspirées des anciennes maisons rurales ou des palais vénitiens, les peintures structurées à relief jouent sur les couleurs, les épaisseurs de matières et les effets de patine. Des kits de décoration prêts-à-l’emploi permettent de réaliser sans peine ces décors uniques.
La finition épongé
La finition à l’éponge permet des effets de style moucheté. Après avoir peint le mur de la couleur de fond de préférence foncée, imprégnez une éponge humide de très peu de peinture, choisie dans un ton complémentaire. Puis tamponnez régulièrement sur le mur en prenant soin de changer la position de l’éponge dans la main afin de varier les effets. Pour un rendu lumineux et régulier, l’éponge ne doit pas être trop chargée en peinture… Il convient donc de la tremper légèrement avant l’application.
L’effet bois
Pour obtenir un effet bois, sur une première couche de base, appliquez une peinture de finition au pinceau plat selon la couleur désirée. Lissez le pinceau, toujours dans le même sens, en appuyant légèrement pour faire apparaître le veinage. Pour des noeuds ou des veines très marqués, il vous faudra un peigne à bois. Appliquez la couche de finition sur 10 cm de large seulement. Avant qu’elle ne soit sèche, posez la face arrondie du peigne et faites-la glisser de haut en bas, sans appuyer, en effectuant un lent mouvement de balancier.
La finition marbrée
La plus élégante de toute. L’effet marbré s’obtient avec deux couches de peinture de couleurs coordonnées. La première donne la couleur de fond. La seconde, d’abord appliquée au rouleau classique, est ensuite travaillée avec un rouleau spécial en trois passes croisées pour créer les veinures. La réussite des opérations tient essentiellement au choix des couleur et à votre virtuosité à manier le rouleau.
Enduits, crépis et torchis
Les crépis intérieurs décollables s’appliquent en une couche à l’aide d’une taloche (fournie avec le produit), en lissant plus ou moins selon le relief désiré.
Ils représentent une bonne solution pour masquer les défauts d’un mur irrégulier ou fissuré. Si vous souhaitez obtenir un cachet à l’ancienne ou rendre le revêtement imperméable et donc lavable, prévoyez une finition cirée obtenue avec une cire colorée, à passer au pinceau. Les résultats de l’effet spatulé varie selon la largeur du couteau d’application et la quantité d’enduit appliqué à chaque fois.
La finition craquelée
Simple à obtenir et extrêmement spectaculaire, la finition craquelée combine deux produits. Le premier, à séchage lent, est incolore est laisse apparaître la couleur de fond. Le second, à séchage rapide, assure la finition. Les temps de séchage des deux couches étant différents, l’effet craquelé se crée en fait de lui-même. Le décor ainsi obtenu est lavable. L’effet craquelé risque de réduire l’espace d’une petite pièce. Réservez-le à un seul mur ou alors n’utilisez-le que pour les boiseries : plinthes, encadrements… Peignez le reste de la pièce avec une peinture unie, dans un ton coordonné.
Le stuc italien
C’est un enduit nécessitant un véritable tour de main. Il fait vibrer la lumière en créant de motifs estompés. Une sous-couche au rouleau vient uniformiser le fond, puis le stuc est appliqué par petites couches successives avec des couteaux à enduire munis de trois lames différentes, en inox exclusivement pour éviter le noircissement. Après séchage et ponçage fin, la seconde couche est passée selon le même principe. Ultime étape, le ratissage au couteau avec un angle de 45° fait ressortir le décor.
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